Spectacle – Animation
Comptines et berceuses d’ici et d’ailleurs
Le Channel, scène nationale de Calais
En 2013, la scène nationale de Calais nous a sollicité pour la présentation d’un spectacle-animation autour des comptines du monde pour les jeunes enfants, de 18 mois à 4 ans. Léna Pasqualini, Le Channel : L’idée est partie d’une chose très simple : je suis maman et j’adore les livres-CD de comptines et chants du monde qui sont édités chez Didier Jeunesse. De fil en aiguille, j’ai contacté Chantal Grosléziat en lui demandant d’abord s’il existait une version live des comptines et des berceuses du monde, susceptible de s’adresser à des tout-petits (à partir de 18 mois). Comme il n’en existait pas pour de si jeunes enfants, nous avons pris le parti d’inventer quelque chose. Dans la mesure où ce projet s’adresse à des tout-petits, il nous fallait y réfléchir de manière spécifique et intégrer notamment une dimension pratique (un petit atelier) afin que les jeunes enfants puissent réellement s’approprier le moment. Bref… Chantal a fait appel à Sanaé Rodière, chanteuse lyrique d’origine japonaise avec qui elle a travaillé pour les comptines des rizières, chez Didier Jeunesse. Nous avons proposé un atelier de 30 minutes au total, permettant aux enfants de « goûter » à des sonorités particulières, des chants et des comptines d’un autre pays. Chaque rendez-vous comprendrait une trentaine de spectateurs au total. Chantal Grosléziat :
« Ce spectacle-animation a rassemblé comptines, berceuses et jeux chantés issus principalement du répertoire japonais et français complété du chinois, du lingala et du portugais, et parfois accompagné d’instruments traditionnels variés. Des images des livrets Didier jeunesse ou des textes de comptines, ont été projetés en fond de scène et ponctué l’animation « Ah vous dirai-je maman » par exemple, a été chanté dans sa version du 18ème siècle, partagé dans sa version populaire avec le public, puis les variations de Mozart interprétées au piano. Une comptine japonaise, équivalent de notre jeu du chifoumi a été récitée et traduite, puis jouée à deux, reprise ensuite en un jeu de tape-mains, puis partagée ensuite avec le public. Chaque comptine ou berceuse était l’occasion d’une mise en scène légère, devant permettre une approche sensible et naturelle. L’idée était de jouer sur la répétition et la variation autour de ces formes ludiques et musicales si appréciées des petits. »
Vidéo du spectacle-animation
Comptines et berceuses d’ici et d’ailleurs