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Musique en herbe
Musique en herbe - Enfance, culture et lien social

École maternelle St Exupéry, Sevran, 2002 – 2006

Projet réalisé à l’initiative du service culturel et dans le cadre du festival « Rêveurs éveillés », sur le thème du plurilinguisme, puis soutenu par le conseil général et la DDASS de Seine St Denis.

2002-2003 : Projet réalisé dans deux classes.

  • Implication des parents à la recherche d’un répertoire de comptines dans la langue d’origine
  • Transmission aux enfants et aux enseignants
  • Création d’un livret-CD illustré par les enfants
  • En 2003, participation d’un groupe de parents et leurs enfants au concert du groupe ZHAR, musiciens traditionnels de musiques arabo-andalouses.

2004-2006 : Approfondissement et élargissement sur deux autres classes de l’école

Séquence d’enregistrement avec les parents

L’enregistrement est l’occasion d’une recherche commune, d’un plaisir commun. Ici, une berceuse vietnamienne

Échos des enseignants

« Le dialogue enseignant parent s’est installé de façon plus naturelle parce que nous avons vécu un véritable échange de compétences. »

« Je n’avais jusque-là jamais trouvé une telle facilité de communication avec les parents, recherchant toujours au mieux comment leur dire ce que j’avais à leur dire… C’était comme si une barrière venait de tomber. »

« Vers la fin de l’année, pendant trois semaines, nous écoutions chaque jour deux à trois chansons du disque. Les enfants recherchaient d’eux–même qu’elle était la langue utilisée et qu’elle était la signification des paroles. Plusieurs chansons turques ont été enregistrées. Trois avaient été apprises dès le début du projet et l’une d’elles est devenue le tube de la classe. »

« Au niveau des apprentissages, le projet a favorisé une expression corporelle (liberté de mouvements), l’échange, le plaisir de vivre ensemble, et le travail du rythme corporel et verbal. »

« En partant des chansons enregistrées, nous avons pu mettre en correspondances ces langues différentes et les cultures de ces différents pays, notamment par l’intermédiaire de costumes traditionnels apportés par les parents ou de photos, objets, et du repérage des origines de chacun sur une carte du monde. Nous aurions pu aussi étudier l’habitat, la nourriture, le milieu de vie des animaux… Cela m’a permis de trouver un moyen pédagogique pour mettre en évidence la différence de chacun et de construire des apprentissages en partant de cette différence. »

« C’est un projet qui dès le départ a été bien vécu par les parents. C’est important qu’il y ait un partenariat avec les parents, que les désirs des enseignants et des parents aillent ensemble. Les parents nous confient leur enfant en disant : Il faut que vous leur appreniez. Ici, on demande aux parents de nous apprendre. Pour que les parents aient de nouveau de l’intérêt et l’accès au vécu scolaire de l’enfant, il est primordial que des liens se fassent autrement que par le biais du scolaire, et qu’ils soient reconnus dans leurs fonctions éducatives… À ce titre, la musique a été une médiation formidable. »

« Le désir des parents est bien là, camouflé. Il faut de la médiation pour permettre que ce désir s’exprime. Le rôle de l’intervenant extérieur est de prendre ce temps, cette fonction médiane, interface entre le parent et l’institution… »

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